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De l'amiante au CHU Minjoz de Besançon
Une plainte pour "mise en danger délibérée de la vie d'autrui" a été déposée contre le CHU Minjoz de Besançon. L'hôpital aurait en effet exposé des ouvriers à l'amiante, alors qu'il avait les moyens de les protéger.
L'affaire a été dévoilée la semaine dernière lors d'une conférence de presse de l'intersyndicale. Qu'il y ait de l'amiante dans certaines parties du CHU, tout le monde s'en doutait. Ce que personne ne savait, c'est que la direction de l'hôpital connaissait les endroits précis et aurait pu protéger ses employés.
Selon ces syndicats, le CHU possédait des informations concernant les endroits dangereux depuis 2006. En 2009, un diagnostic amiante avant travaux a donné des indications encore plus précises. Autant d'informations qui auraient été dissimulées.
Pourtant, dès 2009, la CRAM "sollicitait le CHU pour qu'il mette en oeuvre tous les moyens de protection des salariés face aux risques d'exposition à l'amiante. Ces recommandations n'ont pas été prises en considération."
Il est difficile à l'heure actuelle de dire combien de salariés et de sous-traitant ont été exposés à l'amiante. Le nombre exact ne sera d'ailleurs sans doute jamais connu, puisque de nombreux travailleurs étrangers (parfois sans-papiers) ont fait des travaux au CHU et sont aujourd'hui impossibles à retrouver.
L'inspection du travail, après une première enquête, a signalé les faits au Procureur de la République, qui a confié l'affaire à la Direction interrégionale de la police judiciaire de Dijon.
De son côté, le CHU affirme avoir procédé aux travaux de désamiantage nécessaires.
L'affaire a été dévoilée la semaine dernière lors d'une conférence de presse de l'intersyndicale. Qu'il y ait de l'amiante dans certaines parties du CHU, tout le monde s'en doutait. Ce que personne ne savait, c'est que la direction de l'hôpital connaissait les endroits précis et aurait pu protéger ses employés.
Selon ces syndicats, le CHU possédait des informations concernant les endroits dangereux depuis 2006. En 2009, un diagnostic amiante avant travaux a donné des indications encore plus précises. Autant d'informations qui auraient été dissimulées.
Pourtant, dès 2009, la CRAM "sollicitait le CHU pour qu'il mette en oeuvre tous les moyens de protection des salariés face aux risques d'exposition à l'amiante. Ces recommandations n'ont pas été prises en considération."
Il est difficile à l'heure actuelle de dire combien de salariés et de sous-traitant ont été exposés à l'amiante. Le nombre exact ne sera d'ailleurs sans doute jamais connu, puisque de nombreux travailleurs étrangers (parfois sans-papiers) ont fait des travaux au CHU et sont aujourd'hui impossibles à retrouver.
L'inspection du travail, après une première enquête, a signalé les faits au Procureur de la République, qui a confié l'affaire à la Direction interrégionale de la police judiciaire de Dijon.
De son côté, le CHU affirme avoir procédé aux travaux de désamiantage nécessaires.
Publié le lundi 20 février 2012 à 14h32