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Le lapin et le Président
Nicolas Sarkozy a reçu en 2006, quand il était ministre de l'Intérieur, la visite de l'ambassadeur américain à Paris, qui eu droit au spectacle cocasse d'une course poursuite entre le futur président, un lapin domestique et le chien de son fils Louis.
L'anecdote est tirée d'un des 250.000 télégrammes et notes diplomatiques américains rendus publics par WikiLeaks, cité mercredi sur le site internet du quotidien britannique The Guardian.
Selon cette note, l'ambassadeur américain Craig Stapleton rendait visite au futur président français qui se préparait à annoncer sa candidature, quand celui-ci appela, depuis par la fenêtre de son bureau, son fils Louis, 9 ans, qui jouait dans les jardins du ministère.
"Sarkozy était manifestement content -et fier- d'être accompagné de son jeune fils, et semblait ravi de pouvoir lui présenter l'ambassadeur des Etats-Unis", rapporte la note diplomatique.
"Louis est apparu à l'entrée avec un petit chien à ses pieds et un gros lapin dans les bras. Pour serrer la main de l'ambassadeur, Louis a posé à terre le lapin, que le chien a commencé à courser depuis l'antichambre jusque dans le bureau de Sarkozy, ce qui conduisit au spectacle mémorable de Sarkozy courant, penché, pour attraper le chien, lequel courait après le lapin, pendant que Louis riait aux éclats dans le bureau", raconte la note.
Dans d'autres notes, Nicolas Sarkozy est décrit par les diplomates américains comme "le président français le plus pro-américain", mais aussi comme "susceptible et autoritaire".
Le président français a jugé mardi que les fuites orchestrées par WikiLeaks relevaient du "dernier degré d'irresponsabilité".
L. L.
L'anecdote est tirée d'un des 250.000 télégrammes et notes diplomatiques américains rendus publics par WikiLeaks, cité mercredi sur le site internet du quotidien britannique The Guardian.
Selon cette note, l'ambassadeur américain Craig Stapleton rendait visite au futur président français qui se préparait à annoncer sa candidature, quand celui-ci appela, depuis par la fenêtre de son bureau, son fils Louis, 9 ans, qui jouait dans les jardins du ministère.
"Sarkozy était manifestement content -et fier- d'être accompagné de son jeune fils, et semblait ravi de pouvoir lui présenter l'ambassadeur des Etats-Unis", rapporte la note diplomatique.
"Louis est apparu à l'entrée avec un petit chien à ses pieds et un gros lapin dans les bras. Pour serrer la main de l'ambassadeur, Louis a posé à terre le lapin, que le chien a commencé à courser depuis l'antichambre jusque dans le bureau de Sarkozy, ce qui conduisit au spectacle mémorable de Sarkozy courant, penché, pour attraper le chien, lequel courait après le lapin, pendant que Louis riait aux éclats dans le bureau", raconte la note.
Dans d'autres notes, Nicolas Sarkozy est décrit par les diplomates américains comme "le président français le plus pro-américain", mais aussi comme "susceptible et autoritaire".
Le président français a jugé mardi que les fuites orchestrées par WikiLeaks relevaient du "dernier degré d'irresponsabilité".
L. L.
Publié le vendredi 3 décembre 2010 à 16h23