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Besançon : Le vilain petit canard
Que ce soit sur les murs, les réverbères ou encore les panneaux de signalisation, des affichages sauvages il y en a pléthore à Besançon. Certains plus discrets que d'autres, et d'autres plus énigmatiques que certains (« viande meurtre cancer » ? oui, mais encore ?).
Seulement, si tous relèvent d'un acte illégal et répréhensible, tous ne semblent pas pour autant soumis à un même traitement de défaveur. C'est tout du moins ce que soutient le blogueur bisontin "Toufik de Planoise", aujourd'hui visé par une plainte de la ville qui lui réclame 520 € d'amende pour avoir massivement fait de la pub pour son site (deuxième photo) hors des espaces réglementés que sont les zones d'affichage libre et (surtout) les sucettes JCDecaux.
Une pratique qui pourtant ne paraît pas déranger outre mesure la municipalité quand il s'agit notamment de promouvoir quelque manifestation dont elle est partenaire. A l'exemple récent du festival « Jazz en Franche-Comté » dont les placards flashy trustent tant les emplacements publicitaires chèrement négociés que les poteaux d'éclairage et les feux tricolores du centre-ville et de la proche périphérie.
L'hôpital se foutrait-il donc de la charité ? Nous n'oserions le croire. Quant à supposer que l'activisme politique et la liberté de ton de l'internaute aient pu être un motif de sanction exemplaire, nous n'oserions le penser…
Déplorant quoi qu'il en soit avoir été le malheureux dindon d'une farce hypocrite, l'intéressé, qui ne nie en rien la prolifération de ses affichettes en toute illégalité, dénonce en contrepartie le manque d'espaces dédiés à l'affichage public… lesquels sont d'ailleurs pour beaucoup déjà occupés par des publicités commerciales qui n'y ont pas leur place. Tout aussi illégal mais autrement moins sanctionné.
Sensible au désarroi et aux revendications du blogueur, le Front de Gauche a hier réagi via communiqué, en exprimant son « incompréhension face à cette amende ».
« "Toufik de Planoise" [ne pouvant] décemment pas servir de bouc-émissaire à l'ensemble des collages sauvages effectués dans Besançon », le parti a ainsi demandé « à la mairie de retirer sa plainte », tout en affirmant rester disponible pour mener « une réflexion sur l'amélioration des possibilités d'expression dans [la] ville. »
GéPé
Seulement, si tous relèvent d'un acte illégal et répréhensible, tous ne semblent pas pour autant soumis à un même traitement de défaveur. C'est tout du moins ce que soutient le blogueur bisontin "Toufik de Planoise", aujourd'hui visé par une plainte de la ville qui lui réclame 520 € d'amende pour avoir massivement fait de la pub pour son site (deuxième photo) hors des espaces réglementés que sont les zones d'affichage libre et (surtout) les sucettes JCDecaux.
Une pratique qui pourtant ne paraît pas déranger outre mesure la municipalité quand il s'agit notamment de promouvoir quelque manifestation dont elle est partenaire. A l'exemple récent du festival « Jazz en Franche-Comté » dont les placards flashy trustent tant les emplacements publicitaires chèrement négociés que les poteaux d'éclairage et les feux tricolores du centre-ville et de la proche périphérie.
L'hôpital se foutrait-il donc de la charité ? Nous n'oserions le croire. Quant à supposer que l'activisme politique et la liberté de ton de l'internaute aient pu être un motif de sanction exemplaire, nous n'oserions le penser…
Déplorant quoi qu'il en soit avoir été le malheureux dindon d'une farce hypocrite, l'intéressé, qui ne nie en rien la prolifération de ses affichettes en toute illégalité, dénonce en contrepartie le manque d'espaces dédiés à l'affichage public… lesquels sont d'ailleurs pour beaucoup déjà occupés par des publicités commerciales qui n'y ont pas leur place. Tout aussi illégal mais autrement moins sanctionné.
Sensible au désarroi et aux revendications du blogueur, le Front de Gauche a hier réagi via communiqué, en exprimant son « incompréhension face à cette amende ».
« "Toufik de Planoise" [ne pouvant] décemment pas servir de bouc-émissaire à l'ensemble des collages sauvages effectués dans Besançon », le parti a ainsi demandé « à la mairie de retirer sa plainte », tout en affirmant rester disponible pour mener « une réflexion sur l'amélioration des possibilités d'expression dans [la] ville. »
GéPé
Publié le jeudi 27 juin 2013 à 13h26