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Manifestants contre policiers à Besançon
Depuis le début de la semaine, les policiers de Besançon ont fort à faire avec les parents d'élèves et les enseignants qui protestent contre les 35 postes supprimés à la rentée 2011 dans le Doubs.
Lundi, une centaine de manifestants avaient investi l'inspection académique avec l'intention de passer la nuit dans les locaux. Ils avaient été repoussés par une trentaine de CRS et de policiers.
Hier, c'est le rectorat qui était visé. Très bruyant, le cortège composé d'environ 500 enseignants, parents et élèves était malgré tout bon enfant. A la suite du passage d'un bus, la foule s'est rapprochée de la demi-douzaine de policiers qui gardaient le rectorat.
C'est à ce moment que les choses ont dégénéré : les policiers, afin de libérer un espace entre eux et les manifestants, ont donné des coups de matraque dans la foule et l'ont aspergée de gaz lacrymogène, sans se soucier d'atteindre les enfants présents.
Cette démonstration de force non justifiée a suscité de fortes réactions, notamment de la part du Parti socialiste départemental.
"L'usage de gaz lacrymogènes contre des parents simplement «armés» de poussettes est inacceptable. La force ne solutionnera en rien les problèmes évoqués par les parents" a affirmé le PS, qui "invite le préfet à agir avec mesure et humanité, quant à l'emploi de la force, lors des manifestations".
R. Hingray
Lundi, une centaine de manifestants avaient investi l'inspection académique avec l'intention de passer la nuit dans les locaux. Ils avaient été repoussés par une trentaine de CRS et de policiers.
Hier, c'est le rectorat qui était visé. Très bruyant, le cortège composé d'environ 500 enseignants, parents et élèves était malgré tout bon enfant. A la suite du passage d'un bus, la foule s'est rapprochée de la demi-douzaine de policiers qui gardaient le rectorat.
C'est à ce moment que les choses ont dégénéré : les policiers, afin de libérer un espace entre eux et les manifestants, ont donné des coups de matraque dans la foule et l'ont aspergée de gaz lacrymogène, sans se soucier d'atteindre les enfants présents.
Cette démonstration de force non justifiée a suscité de fortes réactions, notamment de la part du Parti socialiste départemental.
"L'usage de gaz lacrymogènes contre des parents simplement «armés» de poussettes est inacceptable. La force ne solutionnera en rien les problèmes évoqués par les parents" a affirmé le PS, qui "invite le préfet à agir avec mesure et humanité, quant à l'emploi de la force, lors des manifestations".
R. Hingray
Publié le jeudi 7 avril 2011 à 15h13