Besançon : Noble cause ?

Laissé libre mais sous contrôle judiciaire au terme de sa garde à vue, le jeune homme de 21 ans interpellé ce vendredi pour avoir fracturé deux panneaux publicitaires d'abribus aurait-il agi dans l'intérêt de nos esprits faibles et malléables ?

Que l'on y croie ou non, c'est en tout cas vers cette justification que s'est en définitive tourné l'intéressé, affirmant avoir déjà ruiné une cinquantaine de ces supports « afin de protester contre la publicité dans l'espace urbain ».

Il faut dire qu'en étant étudiant en sociologie, il aura été à la bonne école pour effectivement voir en ce trop-plein d'affiches autant de stimuli et de messages subliminaux capables d'influencer nos comportements et réflexes d'achat sans que nous en ayons conscience.

Ce qui, pour le coup, n'est certainement pas faux. Prenez l'exemple de notre bannière publicitaire "vache-qui-rit" qui sans doute a déjà sournoisement suscité quelques dépenses impulsives chez certains d'entre vous.

Alors certes, pour la collectivité, ces actes de vandalisme sont coûteux en réparations mais… peut-être qu'individuellement en auriez-vous eu pour plus cher à faire le tour des magasins après avoir regardé sans le vouloir ces publicités qui vous auraient fait de l'œil.

Allez savoir !

GéPé

Publié le mardi 25 juin 2013 à 11h30