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Ras-le-bol au village
Il suffit parfois de quelques sans-gêne pour pourrir la vie de tout un village. Ainsi à Jussey, commune haut-saônoise de 1900 habitants, la vie était douce et tranquille avant l'arrivée au printemps de quelques nouveaux voisins plutôt envahissants.
Ceux-ci ne se soucient apparemment pas de leurs concitoyens, et ne reculent devant aucune incivilité.
Les nuisances sont tout d'abord sonores : les adultes laissent sonner leur réveil plusieurs heures, toutes fenêtres ouvertes; les ados font vrombir leurs mobylettes aux pots d'échappement percés jusque tard dans la nuit... Difficile d'apprécier le chant des oiseaux à travers tout ce bruit!
Mais les nouveaux venus ont plus d'une corde à leur arc, et ils semblent également très doués pour les nuisances visuelles et mêmes olfactives. Poubelles éventrées, appareils ménagers et automobiles en pièces détachées, mégots, bouteilles vides... on trouve de tout dorénavant sur les trottoirs de Jussey, au grand dam des mères de famille, lassées de devoir slalomer avec les poussettes entre des débris en tous genres.
Et les faits ne s'arrêtent pas là : des enfants, parfois très jeunes, traînent dans les rues de nuit comme de jour, d'autres s'amusent à jeter des pétards dans les boîtes aux lettres ou à casser des volets. Les plus vieux déclenchent fréquemment des bagarres, sans doute en raison d'un trop-plein d'alcool dans le sang.
Alors, cela se comprend, les habitants de Jussey en ont marre. Ils accusent les "manouches" et les "cas-sociaux", sans très bien savoir si ceux-ci sont vraiment les responsables.
La mairie quant à elle ne sait plus quoi faire. Elle demande aux habitants les plus dérangeants de faire preuve d'un peu de discrétion, mais sans grand succès. Les gendarmes font des rondes afin de limiter les nuisances sonores pendant la nuit.
Et, mesure plus radicale, la consommation d'alcool dans les rues a été interdite de 21h à 6h du matin. Faudra-t-il ensuite empêcher les jeunes de Jussey de sortir après 22h, comme dans certaines villes de France? La mairie rechigne à imposer un tel couvre-feu, qui punirait inutilement les adolescents bien élevés (qui sont heureusement encore une majorité dans la commune). Cette mesure ne résoudrait d'ailleurs pas le problème principal : le manque d'éducation des adultes eux-mêmes.
Ceux-ci ne se soucient apparemment pas de leurs concitoyens, et ne reculent devant aucune incivilité.
Les nuisances sont tout d'abord sonores : les adultes laissent sonner leur réveil plusieurs heures, toutes fenêtres ouvertes; les ados font vrombir leurs mobylettes aux pots d'échappement percés jusque tard dans la nuit... Difficile d'apprécier le chant des oiseaux à travers tout ce bruit!
Mais les nouveaux venus ont plus d'une corde à leur arc, et ils semblent également très doués pour les nuisances visuelles et mêmes olfactives. Poubelles éventrées, appareils ménagers et automobiles en pièces détachées, mégots, bouteilles vides... on trouve de tout dorénavant sur les trottoirs de Jussey, au grand dam des mères de famille, lassées de devoir slalomer avec les poussettes entre des débris en tous genres.
Et les faits ne s'arrêtent pas là : des enfants, parfois très jeunes, traînent dans les rues de nuit comme de jour, d'autres s'amusent à jeter des pétards dans les boîtes aux lettres ou à casser des volets. Les plus vieux déclenchent fréquemment des bagarres, sans doute en raison d'un trop-plein d'alcool dans le sang.
Alors, cela se comprend, les habitants de Jussey en ont marre. Ils accusent les "manouches" et les "cas-sociaux", sans très bien savoir si ceux-ci sont vraiment les responsables.
La mairie quant à elle ne sait plus quoi faire. Elle demande aux habitants les plus dérangeants de faire preuve d'un peu de discrétion, mais sans grand succès. Les gendarmes font des rondes afin de limiter les nuisances sonores pendant la nuit.
Et, mesure plus radicale, la consommation d'alcool dans les rues a été interdite de 21h à 6h du matin. Faudra-t-il ensuite empêcher les jeunes de Jussey de sortir après 22h, comme dans certaines villes de France? La mairie rechigne à imposer un tel couvre-feu, qui punirait inutilement les adolescents bien élevés (qui sont heureusement encore une majorité dans la commune). Cette mesure ne résoudrait d'ailleurs pas le problème principal : le manque d'éducation des adultes eux-mêmes.
Publié le vendredi 21 août 2009 à 09h36