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Besançon : Trio infernal
Respectivement déjà condamnés à 2, 14 et 15 reprises chacun de leur côté, trois jeunes multirécidivistes de 22, 23 et 28 ans comparaissaient hier en brochette devant le tribunal correctionnel de Besançon, pour avoir eu la mauvaise idée d'unir leurs forces en août dernier… le temps d'aggraver collectivement leur cas de trois infractions supplémentaires.
L'alcool et le cannabis aidant, ils s'étaient ainsi rendus coupables d'une série de cambriolages, entamée un premier soir dans un salon de coiffure de la rue de Dole (70 € de fond de caisse), et poursuivie une nuit suivante dans un local à vélos du quartier Bregille puis "par hasard", à l'occasion d'un arrêt pipi aux Tilleroyes, dans une habitation dont une des fenêtres avait été laissée ouverte par les locataires endormis.
Mais là où d'ordinaire le hasard fait justement bien les choses, il avait surtout valu ici aux trois compères de tomber par la suite sur les policiers, les bras et les poches alors lourdement chargés en ordinateur portable, rétroprojecteur, caméra, porte-monnaie, clés, chèques vacances…
« Des préjudices dérisoires » pour lesquels l'avocat commun à deux des trois prévenus plaidait donc hier la clémence, évoquant en outre des vols sans violence que ses clients ont du reste pleinement assumés.
Egalement mis en avant par le défenseur du troisième larron, ce sens des responsabilités sera finalement venu souligner la détresse sociale des accusés, et en particulier celle du plus récidiviste du trio, sans formation ni travail et bientôt papa.
Hélas pour ce dernier, il en aura fallu bien plus pour attendrir le tribunal, qui se sera prononcé pour sa condamnation à 18 mois de prison ferme. Une peine infligée de pareille manière à son second, tandis que le cadet de la bande écopait de 3 mois ferme.
C.R
L'alcool et le cannabis aidant, ils s'étaient ainsi rendus coupables d'une série de cambriolages, entamée un premier soir dans un salon de coiffure de la rue de Dole (70 € de fond de caisse), et poursuivie une nuit suivante dans un local à vélos du quartier Bregille puis "par hasard", à l'occasion d'un arrêt pipi aux Tilleroyes, dans une habitation dont une des fenêtres avait été laissée ouverte par les locataires endormis.
Mais là où d'ordinaire le hasard fait justement bien les choses, il avait surtout valu ici aux trois compères de tomber par la suite sur les policiers, les bras et les poches alors lourdement chargés en ordinateur portable, rétroprojecteur, caméra, porte-monnaie, clés, chèques vacances…
« Des préjudices dérisoires » pour lesquels l'avocat commun à deux des trois prévenus plaidait donc hier la clémence, évoquant en outre des vols sans violence que ses clients ont du reste pleinement assumés.
Egalement mis en avant par le défenseur du troisième larron, ce sens des responsabilités sera finalement venu souligner la détresse sociale des accusés, et en particulier celle du plus récidiviste du trio, sans formation ni travail et bientôt papa.
Hélas pour ce dernier, il en aura fallu bien plus pour attendrir le tribunal, qui se sera prononcé pour sa condamnation à 18 mois de prison ferme. Une peine infligée de pareille manière à son second, tandis que le cadet de la bande écopait de 3 mois ferme.
C.R
Publié le jeudi 10 octobre 2013 à 11h58