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Un étudiant gabonais en fuite pour ne pas quitter Vesoul
Un jeune Gabonais de 24 ans, ex-étudiant de l'IUT de Vesoul, aurait dû quitter le sol français le 29 janvier. Pour ne pas regagner son pays, il a pris la fuite. La seule trace qui reste de lui aujourd'hui est une page Facebook, où plus personne n'ose poster de commentaires, de peur de mettre les enquêteurs sur les traces du jeune étranger.
L'ancien étudiant est arrivé en France en 2006 en toute régularité, pour suivre des études en Hygiène, sécurité et environnement à l'IUT de Vesoul. Mais, trois années de suite, le jeune homme a raté ses examens. Il n'a donc pas pu se réinscrire dans cet établissement à la rentrée de septembre 2009.
Le garçon s'est alors rendu volontairement à la préfecture, dans l'espoir qu'il existait un moyen lui permettant de rester en France légalement. Et en effet, une solution existe : pour régulariser sa situation, le jeune Gabonais devait trouver un emploi à temps plein.
Mais la chaîne de restauration rapide qui l'emploie ne propose que des mi-temps.
Par conséquent, le jeune homme a reçu en novembre une Obligation de quitter le territoire français. Puis, le 20 janvier 2010, il a été interpellé et placé en centre de rétention à Metz.
Le juge des libertés du tribunal de Metz a toutefois permis au Gabonais de regagner Vesoul, où il était assigné à résidence jusqu'au 29 janvier, jour où il devait prendre un avion à Paris, direction le Gabon.
Le 6 février, l'administration n'ayant aucune nouvelle de cet homme, elle a envoyé les policiers à son domicile. Qui était vide.
Le jeune Gabonais n'a pas donné de nouvelles depuis.
La préfecture n'a jamais eu connaissance de sa situation familiale, mais un message posté sur son profil Facebook laisse entendre qu'il serait marié à une femme malade et aurait une petite fille. Est-ce la vérité, ou une tentative pour émouvoir une administration intransigeante?
Laure Godey
L'ancien étudiant est arrivé en France en 2006 en toute régularité, pour suivre des études en Hygiène, sécurité et environnement à l'IUT de Vesoul. Mais, trois années de suite, le jeune homme a raté ses examens. Il n'a donc pas pu se réinscrire dans cet établissement à la rentrée de septembre 2009.
Le garçon s'est alors rendu volontairement à la préfecture, dans l'espoir qu'il existait un moyen lui permettant de rester en France légalement. Et en effet, une solution existe : pour régulariser sa situation, le jeune Gabonais devait trouver un emploi à temps plein.
Mais la chaîne de restauration rapide qui l'emploie ne propose que des mi-temps.
Par conséquent, le jeune homme a reçu en novembre une Obligation de quitter le territoire français. Puis, le 20 janvier 2010, il a été interpellé et placé en centre de rétention à Metz.
Le juge des libertés du tribunal de Metz a toutefois permis au Gabonais de regagner Vesoul, où il était assigné à résidence jusqu'au 29 janvier, jour où il devait prendre un avion à Paris, direction le Gabon.
Le 6 février, l'administration n'ayant aucune nouvelle de cet homme, elle a envoyé les policiers à son domicile. Qui était vide.
Le jeune Gabonais n'a pas donné de nouvelles depuis.
La préfecture n'a jamais eu connaissance de sa situation familiale, mais un message posté sur son profil Facebook laisse entendre qu'il serait marié à une femme malade et aurait une petite fille. Est-ce la vérité, ou une tentative pour émouvoir une administration intransigeante?
Laure Godey
Publié le mercredi 17 février 2010 à 16h50