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Un procureur agressé à la fin d'une audience à Vesoul
Vendredi dernier, trois hommes issus de la communauté des gens du voyage étaient jugés au tribunal de Vesoul. Un procès mouvementé, qui s'est terminé par l'agression du procureur et le placement en hôpital psychiatrique d'une jeune femme!
Les trois hommes âgés de 25 à 30 ans étaient accusés de divers vols dans toute la Haute-Saône, dans des véhicules, des commerces... C'est la soeur de l'un d'eux qui les a dénoncés, alors qu'ils étaient recherchés depuis plusieurs semaines.
L'un des hommes a reconnu avoir participé à ces cambriolages en compagnie des deux autres accusés, mais ceux-ci ont nié toute implication.
A l'issue de l'audience, l'un des hommes a été condamné à deux mois de prison ferme, les deux autres à un an ferme. Une décision qui a provoqué la colère de l'un des prévenus : celui-ci refusait de monter dans le fourgon de la gendarmerie. Avant l'audience, ce même homme avait déclaré : "Si je retourne en prison, je m'évade ou je me suicide".
Mais cette condamnation a également soulevé l'indignation dans le public, où se trouvaient de nombreux membres de la famille des accusés.
Une femme notamment a lancé des menaces de mort. A l'issue de l'audience, le procureur lui a signalé que son comportement était déplacé : "On ne prononce pas des menaces de mort dans un tribunal".
Cette remarque a déclenché la fureur de la jeune femme. Elle a insulté le procureur, lui a craché dessus et a tenté de le frapper. Trois policiers ont dû intervenir pour maîtriser cette furie, alors que ses hurlements résonnaient dans le tribunal.
Bien que menottée et placée en garde à vue, la jeune femme ne s'est pas calmé, loin de là. Un médecin a dû être appelé au commissariat. Il a diagnostiqué une violente crise de nerf, et a demandé l'internement de cette femme à l'hôpital psychiatrique de Saint-Rémy. Elle pourrait être poursuivie à sa sortie.
R. Hingray
Les trois hommes âgés de 25 à 30 ans étaient accusés de divers vols dans toute la Haute-Saône, dans des véhicules, des commerces... C'est la soeur de l'un d'eux qui les a dénoncés, alors qu'ils étaient recherchés depuis plusieurs semaines.
L'un des hommes a reconnu avoir participé à ces cambriolages en compagnie des deux autres accusés, mais ceux-ci ont nié toute implication.
A l'issue de l'audience, l'un des hommes a été condamné à deux mois de prison ferme, les deux autres à un an ferme. Une décision qui a provoqué la colère de l'un des prévenus : celui-ci refusait de monter dans le fourgon de la gendarmerie. Avant l'audience, ce même homme avait déclaré : "Si je retourne en prison, je m'évade ou je me suicide".
Mais cette condamnation a également soulevé l'indignation dans le public, où se trouvaient de nombreux membres de la famille des accusés.
Une femme notamment a lancé des menaces de mort. A l'issue de l'audience, le procureur lui a signalé que son comportement était déplacé : "On ne prononce pas des menaces de mort dans un tribunal".
Cette remarque a déclenché la fureur de la jeune femme. Elle a insulté le procureur, lui a craché dessus et a tenté de le frapper. Trois policiers ont dû intervenir pour maîtriser cette furie, alors que ses hurlements résonnaient dans le tribunal.
Bien que menottée et placée en garde à vue, la jeune femme ne s'est pas calmé, loin de là. Un médecin a dû être appelé au commissariat. Il a diagnostiqué une violente crise de nerf, et a demandé l'internement de cette femme à l'hôpital psychiatrique de Saint-Rémy. Elle pourrait être poursuivie à sa sortie.
R. Hingray
Publié le mardi 27 avril 2010 à 14h11